Le scénario de ces deux ouvrages est dû au même auteur et tous deux sont construits de la même façon qui, s’il s’agit d’une même série, sera le même sans doute pour tous.

Ce ne sont pas les affrontements eux-mêmes qui forment le fond de l’histoire, mais c’est le sort de quelques un des protagonistes, plongés, pour certains malgré eux, dans l’ouragan du combat dans lequel ils laissent leur vie.

A la fin du livre, un dossier historique explique les batailles elles-mêmes, les acteurs, les matériels utilisés, son déroulement : textes, photos, reproductions …

Il s’agit de BDs, donc axés sur des éléments visuels. Les bateaux, les armes, l’environnement sont finement et fidèlement dessinés ; les combats sentent la poudre, la fumée, la fureur des éléments.

En revanche les visages sont un peu trop stéréotypés : traits souvent grossiers, barbe, couleurs sombres, sans doute volontairement. Mais il faut fréquemment regarder la coiffure ou un détail d’uniforme pour saisir qu’il s’agit d’un français, un allemand ou un anglais.

Dans les deux volumes, le héros principal ne voit pas la fin du combat, ce qui est souvent vrai dans la réalité pour nombre de ceux, qu’ils soient vainqueurs ou vaincus, ont affronté en même temps la guerre et l’océan.

Est-ce voulu ? peut-être !

CDC Claude LAVASTE
08/06/2018

Les grandes batailles navales : Trafalgar
 Jean-Yves DELITTE, Denis BECHU 

Les grandes batailles navales : Jutland
Jean-Yves DELITTE

Glénat

Voir aussi la recension du CF(R) Stéphane BOIVIN