En 1804 Napoléon 1^er reprend le vieux rêve français d’envahir l’Angleterre.  Afin de tromper les Anglais sur ses intentions, il envoie l’escadre de Méditerranée aux Antilles. En 7 tableaux se déroulant en moins d’un mois, le dessinateur Denis Béchu et Jean Yves Delitte, peintre officiel de la Marine – sans doute Belge – mettent en lumière les événements ayant mené à la bataille de Trafalgar.

Le 29 septembre 1805, à Cadix, l’escadre française de retour des Antilles, cernée par les Anglais s’abrite chez ses alliés espagnols. Son commandant, le Vice-Amiral de Villeneuve, se refuse d’appareiller pour rejoindre la flotte du Ponant.

Le 30 septembre 1805, à bord du HMS Victory, les officiers anglais, apprennent par le vice-amiral Nelson, le projet de Napoléon d’envahir l’Angleterre, le stratagème utilisé pour les éloigner des côtes anglaises et les nouvelles instructions de l’amirauté.

Le 11 octobre, une estafette venue apporter des instructions au vice-amiral de Villeneuve informe des matelots que l’Empereur aurait traversé le Rhin pour en découdre avec les autrichiens. Le 12 octobre, un combat avec quelques anglais, en reconnaissance sur les côtes andalouses permet d’obtenir confirmation de ces dires.

Le 17 octobre, le vice-amiral de Villeneuve, afin d’éviter d’être limogé se décide brusquement à suivre les instructions reçues de France et donne l’ordre d’appareiller pour la Méditerranée, Le 20 octobre, l’escadre française appareille.

Le 21 octobre 1805, elle est décimée par l’escadre anglaise à Trafalgar. Plus de 5000 français sont tués, autant sont blessés et 23 navires coulés. Le vice-amiral Nelson ne survivra pas à sa victoire.

Ces tableaux autour de la bataille de Trafalgar sont très utilement complétés par un dossier historique reprenant l’histoire du projet d’invasion de l’Angleterre, l’usage des vaisseaux de ligne dont le légendaire HMS Victory, et d’un portrait des deux principaux antagonistes de la bataille.

CF(Rc) Muriel JOYEUX
30/03/2018

Trafalgar
Les grandes batailles navales
Jean-Yves Delitte – Denis Béchu
Editions Glénat